Promouvoir une agriculture souveraine

3/4 des personnes souffrant de la faim dans le monde sont des travilleurs agricoles.

Les agriculteurs travaillent en moyenne 55 h par semaine (37 h en moyenne pour les Français).

Pour la moitié des grandes et moyenne exploitation, le revenu est inférieur à 1280 € mois ramené au taux horaire, cela représente 70 % du SMIC)

Pour 1/4 des exploitations le revenu dégagé est inférieur à 600 € par mois, cela même avant toutes cotisations sociales.

Pour rappel, leur métier consiste à nous nourrir

La paille d'O

N'étant pas issu du milieu agricole, je suis arrivée dans ce milieu à l'age de 15 ans. J'ai eu la chance de pouvoir consommer des produits de qualité.

  • Cette dissonance entre la qualité de produits consommés sur les exploitations, ce que j'avais jusqu'alors l'habitude de consommer en grande surface.
  • Cette dissonance entre la charge de travail, le risque courus tous les jours pour produire et la rémunération des exploitants.

M'ont poussée tout mettre en oeuvre pour valoriser le travail de ces producteurs.

Des acteurs de l'ecosytème

En plus de contribuer à nous nourrir, les agriculteurs contribuent au maintient de la biodiversité, des paysages, de la stabilité des écosystèmes.

Le choix d'une agriculture réellement protectrice de l'environnement et des territoires est pour moi un élément indispensable pour garantir notre avenir.

Mais quand, au mois de décembre, les températures passent de -6° à 10° C en quelques jours, c’est tout un travail qui est péril. Des cultures, qui peuvent être brulées, ne pas repartir et c’est une perte sèche pour le producteur. 

Qui se cache derrière nos assiettes ?

Un producteur ? Un grossiste ? Un transporteur ? Un transformateur ? Combien de fois, en regardant ton assiette, t'es-tu demandé qui avait oeuvré pour que tous ces produits arrivent devant toi ? 

Le producteur, c’est lui qui se lève le matin à l’aube et cela peu importe qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il grêle ou que ce soit la canicule. C’est lui qui va aller chercher les vaches pour la traite ou qui va ramasser les poireaux (au risque, d’ailleurs, de retrouver un animal malade ou de constater des pertes en arrivant, les risques du métier comme on dit). Un travail physique qui demande beaucoup de patience et d'humilité. C’est surtout une personne qui fait ce métier par passion. Son métier est de nous nourrir !

Rappelons que se nourrir est le premier besoin à assouvir selon la pyramide de Masslow. 

La Fourmilière est née de cette volonté de promouvoir une agriculture respectueuse des hommes ET de l'environnement

Le sujet t'intéresse, je t'invite à consulter

- le rapport des greniers de l'abondance,

- ce rapport du Sénat sur l'alimentation durable

- l'ensemble de mes ressources.