Tous les ans, c’est la même chose : on est au mois de juin, je vois tous les magasins proposer des tomates et moi : 🌫️🌫️🌫️ pas l’ombre d’une tomate en vue ! Alors, je vais pleurer auprès de nos producteurs qui me rappellent gentiment qu’on est en Normandie…
Pourtant, il a fait chaud ce mois-ci… mais encore un peu de patience !
➡️ A La fourmilière, j’ai fait le choix de ne proposer que des légumes locaux et de saison, pour plusieurs raisons :
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pour diminuer notre impact carbone,
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il y a suffisamment de choix à chaque saison,
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on est assez grand pour gérer notre frustration.
D’ailleurs, ce mois-ci me fait un peu des misères (enfin c’est surtout pour les producteurs). On est un peu sur un “entre-deux”.
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Carottes et pommes de terre, c’est la fin des stocks d’hiver et les légumes sont très vite marqués. Pommes de terre nouvelles, carottes fanes ne sont pas encore prêtes.
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Pommes, on est vraiment sur le bout, mais en compote et cuisinées elles sont encore super bonnes.
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Fraise, les premiers plans qui ont été donnés au printemps n’ont pas encore fait leur remontada et les nouveaux ne sont pas encore prêts.
Je me permets d’utiliser cette tribune pour exprimer mon soutien à Jacky et J-B pour les fraises. On a eu de superbes fraises en début d’année et là… plus rien. Il y a juste plus de fraises.
En effet, l’année dernière, il a fait chaud et malgré tous les soins apportés, 10 000 plants de fraise ont “cramé” avec la chaleur et ne sont pas repartis cette année. Mais ce n’est pas tout, 2 500 plants ont subi une attaque d’un insecte (bio oblige….), les 5 000 plants plantés cet hiver n’ont pas encore donné et les 5 000 qui ont donné jusqu’à maintenant n’ont plus rien à donner pour le moment.
Ils proposent également des pommes et… les changements de températures ne sont pas de bon augure. Les pommes sont parties assez tôt puis se sont arrêtées avec le froid. Cette année, elle risque d’être petite.
Produire n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
Si je travaillais avec un grossiste, je pourrais te proposer pleins de légumes tout le temps, mais je ne maîtriserais absolument pas l’impact social et environnemental du produit que je te propose et… on se rendait moins compte de l’impact du changement climatique sur notre territoire.
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